La 16e édition du ce colloque organisé sous l’égide de la commission médicale du Comité national olympique et sportif français se tenait vendredi 15 avril, au CNOSF, en présence de nombreux experts (médecins, techniciens, dirigeants…) engagés dans la lutte et la prévention du dopage. En ouverture de ce rendez-vous annuel devenu incontournable, Thierry BRAILLARD, secrétaire d’Etat aux sports, a rappelé que la lutte contre le dopage était l’une des grandes priorités du ministère, "dans un contexte où notre pays est organisateur de grands événements internationaux". Il a salué tout le travail accompli par l’Agence mondiale antidopage (AMA) en ce domaine et la collaboration fructueuse qui existe entre l’AMA, l’AFLD et la France, et s’est félicité de la transposition par la France de la 3ème version du Code Mondial Antidopage, prévoyant des "mesures qui font consensus" :
des principes relatifs aux contrôles, aux sanctions, à la collaboration entre Etats, organisations antidopage et fédérations ;
des standards internationaux qui ont démontré leur efficacité ;
des dispositifs développés pour permettre des contrôles plus intelligents, tels le passeport biologique que la France a mis en place en 2013.
Le secrétaire d’Etat a par ailleurs rappelé que la répression ne suffisait pas pour endiguer le dopage, "ce pourquoi la France engage un nouveau tournant en développant des programmes d’éducation à destination des sportifs, de leur entourage et du grand public, en visant particulièrement les jeunes.“
Enfin, Thierry BRAILLARD a pu évoquer le plan national de prévention du dopage 2015-2017, objet de nombreuses discussions de la journée, ainsi que les actions menées pour redynamiser le dispositif institutionnel.
PHOTO H. HAMON