Impact économique sur les finances publiques des politiques de soutien et de promotion des activités physiques et sportives

Eu égard au poids sanitaire et des coûts économiques qu’elle génère, la sédentarité (ou inactivité physique) est perçue comme une priorité de santé publique dans de nombreux pays de l’OCDE.

Sur la base - d’une part, des résultats de nombreuses enquêtes nationales et/ou internationales, montrant un affaiblissement généralisé de la pratique d’une activité physique et, d’autre part, des liens, toujours mieux scientifiquement documentés, de la sédentarité avec la morbidité et la mortalité associées aux maladies chroniques, les pays de l’OCDE ont en grande partie lancé des programmes de prévention et/ou d’incitation à l’activité physique.

Bien que – de façon isolée, certains pays aient réalisé des études d’évaluation économique (coût-efficacité, coût utilité) de ces politiques, il est proposé, dans le cadre de cette étude qui réunit le Ministère des Sports (DS), la filière Fast Spor_In, le Ministère de la Santé et des Solidarités (DGS) et l’OCDE, de réaliser une étude d’envergure axée sur trois éléments :

- Analyser, au sein des pays de l’OCDE, les enquêtes longitudinales relatives à la pratique physique et sportive qui ont été menées afin de déterminer les marges existantes en termes de politiques publiques (1) ;

- Identifier et retenir les bonnes pratiques en matière de politique publique visant à accroitre la pratique d’une activité physique et/ou à réduire le coût sanitaire et économique de la sédentarité (2) ; - Construire un modèle permettant de quantifier l’impact économique d’une hausse des niveaux de pratique de l’activité physique (3).

L’objectif étant in fine, de déterminer le retour sur investissement des politiques d’activation du sport pour l’économie nationale.

Réalisation : Deloitte / InExtenso Livraison des travaux : Hiver 2018 (durée 15 mois)