Nandi Makala réalise des œuvres très colorées où s'enchevêtre différentes approches de la peinture en incluant du textile, notamment la broderie. Cette technique, apprise au cours de ses études, est détournée pour mettre en exergue un certain héritage culturel. Celui-ci tient son origine du Congo, d’où elle tient ses origines de son père étant né à Kinshasa. Son travail bien que pluridisciplinaire à toujours évoqué l’héritage culturel, l’origine.
Elle évoque le concept de caché/ révélé : son identité, ses racines, ses empreintes, sa mémoire. Nandi a créé sa propre mythologie, faite de masques, de signes et de costumes, lesquels interrogent le poids des traditions sur la génération actuelle. Aussi, pour cette exposition est proposée une peinture “Signe”, évoquant les langues et écritures des peuples oubliés. Se joue alors une double approche : celle d'un amour profond pour ses racines et l'autre, plus critique, qui questionne la survie d'une mémoire après le colonialisme.