Cette visite s’inscrivait dans le cadre des orientations fixées par le Président de la République dans son discours de Ouagadougou. Il s’agissait également de la première visite d’un ministre du gouvernement français au Rwanda depuis l’élection de Emmanuel Macron. Dès le premier jour de son déplacement, Laura Flessel s’est rendue au « Kigali Genocide Memorial », le monument à la mémoire du génocide rwandais de 1994.
« Le génocide rwandais a été une des pires atrocités de notre temps. Il a été commis alors que le monde savait et n’a pas pu l’empêcher. Il a marqué notre humanité et nos consciences. Nous avons le devoir de tout mettre en œuvre pour qu’un tel drame ne se reproduise plus » pic.twitter.com/yNXdNyjVNR
— Laura Flessel (@FlesselLaura) 16 février 2018
Laura Flessel s’est ensuite entretenue avec Julienne Uwacu, Ministre des sports et de la culture du Rwanda. Les deux ministres ont échangé sur le développement du cyclisme, le sport national rwandais, le sport à l’école ou encore le sport féminin avant d’inaugurer un stade urbain, offert par la France, qui offre un espace de pratique libre d’accès pour tous les jeunes de Kigali. « Par le prisme du sport on parle de paix, on parle de création d’un futur pour nos jeunes », a indiqué Laura Flessel à cette occasion. Le lendemain, la ministre et Julienne Uwacu ont donné le coup d’envoi de la course élite femmes du Championnat africain de cyclisme sur route.
Un belle réussite lors du Championnat africain de cyclisme. Félicitations aux vainqueurs. Encore un grand merci à @JUwacu, ministre des Sports et de la Culture du Rwanda avec qui je partage beaucoup de valeurs autour du Sport. pic.twitter.com/xar5QpsDen
— Laura Flessel (@FlesselLaura) 17 février 2018
Par ailleurs, Laura Flessel a profité de son séjour pour visiter l’école francophone Antoine-de-Saint-Exupéry et échanger avec l’équipe pédagogique et les élèves autour des activités mises en place par l’organisation Play International . « L’objectif, c’était de leur montrer qu’on était tous différents, mais qu’on pouvait porter cette différence, a expliqué la ministre. Et cette différence ne devait pas altérer la réussite du groupe. Et ils ont parlé. Ils ont parlé du respect de l’autre. Comment respecter l’autre, comment l’amener dans un groupe, comment fédérer une énergie positive pour continuer à avancer. C’est cela le but. »