Une opportunité, surtout, pour construire un agenda européen commun en matière sportive à l’occasion des Jeux, mais aussi pour rapprocher les citoyens de l’Union européenne et de ses valeurs.
C’est la raison pour laquelle, en cohérence avec le plan de travail de l’Union européenne pour le sport, la ministre a souligné la volonté de la France de travailler à la consolidation d’une vision européenne du sport et de l’ancrage d’une politique sportive partagée qui pourront faire partie de l’héritage des Jeux.
Fructueux échanges avec Marius Dunca, Ministre des Sports roumain, en marge du Conseil des Ministres des Sports de l’Union européenne. De belles coopérations à venir entre nos deux pays. pic.twitter.com/triKeZGXnF
— Laura Flessel (@FlesselLaura) 21 novembre 2017
L’échéance des Jeux doit permettre une meilleure collaboration à l’échelle européenne sur l’éthique, l’intégrité, la bonne gouvernance sportive, la lutte contre le dopage ou encore un meilleur partage des dividendes entre les territoires hôtes et les propriétaires d’événements. A Paris, en 2024, la France organisera les Jeux, mais c’est toute l’Europe qui pourra y contribuer. D’ici là, les Etats membres volontaires ont l’opportunité de réfléchir à la valorisation de l’identité européenne par le sport, la mobilité européenne des sportifs de haut niveau, un meilleur partage des ressources générées par certains grands événements, ou encore l’accueil des sportifs européens durant l’olympiade 2020-2024.
Le sport peut prendre toute sa place pour contribuer au renouveau européen.
C’est pourquoi la ministre a invité l’ensemble de ses homologues à se réunir à Paris au printemps 2018 pour identifier les pistes concrètes d’actions communes pour une Europe du sport renforcée.