Quels sont vos objectifs pour ces Jeux de Milan-Cortina ?

[Alexis Pinturault - Ski Alpin]
J'ai plusieurs médailles aux Jeux Olympiques mais je n'ai pas la médaille d'or.
Donc forcément, on aura envie d'aller chercher relativement haut.

[Cécile Hernandez - Para Snowboard]
Mes objectifs pour les Jeux Paralympiques déjà, c'est de réussir chacune de mes coupes du monde cette année et de réussir vraiment les entraînements, parce qu'on se rend compte que les Jeux seront une répétition générale de tout ce qu'on aura mis en place.

[Arthur Bauchet - Para Ski Alpin]
Cinq disciplines, donc cinq médailles d'or.
Entre nous, c'est quand même un objectif très difficile à atteindre, mais je me suis dit que j'allais mettre la barre très haut comme ça j'allais avoir la quantité de travail derrière qui va avec.

[Clément Noël - Ski Alpin]
C'est une course d'un jour, il peut se passer plein de choses.
Tout ce que je veux, c'est ne pas repartir avec des regrets d'Italie.

[Benjamin Daviet - Para Biathlon]
Des grosses ambitions !
On a hâte aussi d'attaquer un peu la saison pour se confronter aux adversaires, et savoir qui va rester à travailler pour arriver en forme aux Jeux.

[Emilie Harrop - Ski Alpinisme]
C'est une médaille et idéalement la médaille d'or sur les deux disciplines.

Les Jeux peuvent-ils motiver les jeunes à faire plus de sport ?

Je pense que c'est un grand enjeu de notre génération de faire bouger la jeunesse, de les inspirer et d'essayer de les faire se mettre au sport, parce que ça peut être de très belles émotions et des très beaux moments de vie.

Les Jeux, c'est un moteur, c'est un acteur et ça parle à tout le monde. Donc, c'est là où l'impact est probablement le plus grand.

Que vous inspire le retour des Jeux dans les Alpes françaises en 2030 ?

Les Alpes 2030, on y pense tous les jours.
C'est l'objectif d'une vie, de vivre les Jeux à la maison.
Donc on est quand même, je pense, une génération très très chanceuse.

De faire que les Jeux reviennent dans des vraies montagnes et en plus dans nos montagnes françaises, c'est absolument fabuleux.

Je ne sais pas si je serai encore là en 2030, je l'espère. Mais en tout cas, ça va être, je pense, une belle fête des sports d'hiver. J'ai hâte d'y être.
Ca va permettre à plein de jeunes de pouvoir découvrir les sports d'hiver au plus près de chez eux.

C'est un retour des Jeux en Europe, pas de décalage horaire. Donc, je pense que ce sera facilement plus regardé sur France Télévisions.
Il y aura plus de spectateurs aussi sur site.
Donc, je pense clairement que ça peut être un tremplin justement pour ces disciplines paralympiques.

Excuse-moi, tu seras où dans 100 jours ?

Dans 100 jours, je serai à Bormio pour l'épreuve de slalom en ski alpin.

À Milan ! 

Dans 100 jours ? Moi je serai à Milan.

Je serai à l'épreuve de ski alpinisme.

Au départ du géant et avec l'ambition d'être champion olympique.

Je serai à Livigno. 

Dans 100 jours ? Je serai à Bormio sur la piste du ski alpinisme.

Je serai à Cortina au départ du géant des Jeux Olympiques.

Je serai à Predazzo aux Jeux Olympiques pour l'épreuve de saut à ski.

Alors moi, dans 100 jours,  je serai aux Jeux Olympiques de Milan Cortina.

Et vous, vous serez où ?

Et vous, vous serez où ?

Et vous, vous serez où ?

Et vous, vous serez où ?

Et vous, vous serez où ?

Et vous, vous serez où ?

Et vous, vous serez où ? 

Et vous, vous serez où dans 100 jours ?

Dans 100 jours, je serai à Milan pour soutenir notre équipe de France et promouvoir  le sport français. 

Je m’appelle Lisa Barbelin, j'ai 25 ans.

Je suis médaillée olympique à Paris 2024 et en Equipe de France de tir à l’arc.

Si on est moins bien dans notre corps, dans notre esprit, on sera moins performant.

Et du coup, passer cette santé mentale en premier plan, c'est hyper important pour être performant sur le long terme et prendre les choses avec plus de légèreté, je pense.

Je suis accompagnée depuis mes 15 ans avec différentes psy au fur et à mesure de ma carrière.

J'ai toujours accordé beaucoup d'importance au côté psychologique parce que je fais de la prépa mentale depuis que je suis rentrée en structure de haut niveau.

Donc, depuis que j'ai 15 ans, ça fait maintenant 10 ans que j'en fais et c'est devenu hyper naturel et très routinier pour moi.

C'est normal de faire de la prépa mentale et ça m'aide à aller bien, non seulement dans ma vie personnelle, mais aussi dans ma vie pro avec mon arc et mes flèches.

Un conseil que je donnerais aux sportifs et sportives de haut niveau qui peuvent se sentir parfois un peu mal dans leur peau.

Moi, ce qui m'a beaucoup aidée, c'est l'écriture.

On a, je pense, chacun des choses qui nous permettent de ressortir ce qu'on a en soi.

Moi, c'est clairement ça l'écriture. Ou ça peut être aussi parler à des proches.

Il y a plein d'autres formes ou par l'art, et moi ça me permet de poser mes idées, de prendre un peu plus de recul et de me dire que ok, là je ne suis pas très bien dans mes baskets, il faut que je fasse quelque chose.

Faut que j'aille voir un psy, il faut que j'en parle et ça c'est hyper important aussi, en parler.

Donc je dirais déceler le souci par telle ou telle façon, peu importe, et ensuite en parler pour avancer.

Élodie Clouvel, je fais du pentathlon moderne et je m'entraîne  à l'INSEP.
Alors en fait, j'ai commencé le suivi psychologique avec un déclic et un vrai déclic.
J'étais vraiment en burn-out à l'époque. Je n'étais pas bien du tout, j'étais mal accompagnée aussi et j'ai rencontré ma psychologue à ce moment-là.
C’est un vrai soutien et c'est un travail en fait.
Les gens pensent que c'est un psychologue ou une psychologue va te guérir, mais en fait, non. C'est du travail personnel, en fait.
Aujourd'hui, je me sens forte, j’ai réussi à acquérir une bonne estime de moi.
Je ne suis pas mes performances. 
Et ça, c'est super important pour moi de dissocier ça parce qu'on accorde trop d'importance à un résultat, et des fois on se définit par un résultat si on n’a pas réussi.
Et c'est comme ça qu'on se casse le moral, qu'on se casse le mental, qu'on sombre en dépression, qu'on a l'esprit de comparaison avec les autres alors qu'on est complètement différents les uns les autres et on doit juste se comparer à soi-même en fait.
Tous ceux qui ne vont pas bien, n'attendez pas. Et même, ceux qui vont bien s’ils ont envie de progresser, de travailler certaines choses pour être encore meilleurs, développer de nouvelles compétences comme j’ai dit, foncez 
en fait.
On va chez le médecin quand on est malade, mais des fois on va chez le médecin aussi pour qu'il nous donne des compléments alimentaires, pour essayer de rééquilibrer l'organisme, etc. Et on attend pas d'être malade pour y aller.
Donc, c’est la même chose chez la psychologue.

Chers amis, on a beaucoup parlé des bienfaits de l'activité physique et du sport sur la santé en général pour éviter un grand nombre de maladies. On n'a peut-être pas suffisamment insisté sur les bénéfices pour notre cerveau pour la santé mentale. Toutes les études montrent que le sport ou l'activité physique, c’est le meilleur antidépresseur possible. Les gens qui font du sport font moins de dépression que les autres et ceux qui se mettent à faire du sport ou de l'activité physique alors qu'ils sont dépressifs prennent beaucoup moins de médicaments que ceux qui n'en font pas. Alors, le message doit être très clair : faites du sport, bougez-vous et vous irez mieux dans votre tête.

Je m'appelle Barbara Brès. Je suis psychologue clinicienne spécialisée dans le sport et je travaille à l’INSEP depuis bientôt un an.
Il y a un lien très important entre le sport de haut-niveau et tout ce qui va toucher à la santé mentale.
On sait que le sport de haut-niveau est un environnement assez particulier qui demande beaucoup d'exigence.
Il peut y avoir beaucoup de pression que l'athlète peut se mettre à lui-même ou aussi qui peut venir de l'entourage, de l'environnement.
Donc,  c'est un milieu qui met beaucoup à l'épreuve les athlètes, notamment sur le plan mental.
On a des facteurs qui peuvent être au niveau de tout ce qui est troubles anxieux ou troubles dépressifs, troubles du comportement alimentaire, qui sont des choses où les athlètes sont assez à risque.
Ce n’est pas toujours évident de venir chez un psychologue, dans un bureau.
Ce n’est pas toujours facile, mais on est là pour ça. On est formés pour ça.
On a un cadre de confidentialité aussi qui s'applique quand on est chez le psychologue. 
C'est vraiment un espace qui est pour les sportifs, qui est uniquement dédié à ça, où c'est l'occasion de venir parler de tout ce qui peut se passer, de toutes les problématiques, qu’elles aient l'air importantes ou non, parce qu'on ne va pas qualifier et graduer la souffrance.
Si vous n'allez pas bien, vous n'allez pas bien, c'est ok, ça arrive à tout le monde.
L'idée, c'est de pouvoir vraiment venir chercher les ressources dont vous avez besoin quand vous en avez besoin.
Donc ne pas hésiter à solliciter tous les dispositifs qui sont autour de vous et qui sont là pour vous.

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Les jeunes de 14 à 30 ans qui sont bénéficiaires d’une des allocations suivantes :

• Allocation de Rentrée Scolaire (ARS)
• Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)
• Bourse (CROUS, aide annuelle du CROUS ou bourse régionale pour formation sanitaire ou sociale attribuée avant le 15 octobre 2025)

Les enfants et jeunes de plus de 6 ans qui sont bénéficiaires de l’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH)

Renseignez-vous auprès des clubs et des salles de sport pour savoir s’ils sont partenaires du pass Sport.

Valable du 1er septembre au 31 décembre 2025

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